Le lagrangien

Résumé: axiomes
1) Référentiel galiléen: R(x,y,z),t

2) Transformation Galilée: R(x,y,z),t ==> R'(x',y',z'),t'


3) Le principe relativité galilée: Une loi de la physique a la même forme dans tous les référentiels galiléens R

Caractéristiques d'une particule M:
4) Impulsion: p=mv

5) Energie:


6) Loi fondamentale (Newton) : f = mγ

7) Travail


8) La Gravitation (Newton):

Le lagrangien

Les physiciens aiment bien unifier les choses. On aimerait bien unifier 4) et 5) et remplacer l'équation 6) par une autre, plus jolie, plus élégants, plus universel...

Pour cela on stipule qu'une particule est caraterisée par une fonction L(x,v) (au lieu de E et p) nommée le lagrangien de M .
Par définition l'impulsion de M est:
p = ∂vL (Notation: ∂v = ∂/∂v)
et son énergie:
E=v.p-L
on a donc unifié p, E en une seule grandeur L.

L'équation 6) s'appelle l'équation du mouvement, pour la remplacer on utilise le principe "le moindre action" :
A chaque particule M on associe une action S définie par:
S = ∫ L(x,v) dt
Parmi les trajectoires possibles faisant passer de A à B la particule choisit celui qui a le moindre action cad δS = 0.

A partir du principe le moindre action, nous allons déduire les équations de Lagrange.
S = ∫ab L(x,v) dt
δS = ∫ab (∂L/∂x δx + ∂L/∂v δv) dt
c'est δx qu'on va faire varier pour trouver l'équation du mouvement (c'est logique puisque M bouge donc δx varie de plus on impose aux bordes a,b δx(a)=δx(b)=0). Vu l'intégral ça suggère une intégration par partie de ∂L/∂v δv
∂L/∂v ====> d(∂L/∂v )/dt
δv ===> δx
d'où
∫∂L/∂v δv = [∂L/∂v δx] - ∫d(∂L/∂v )/dt δx
δS = [∂L/∂v δx]- ∫[∂L/∂x - d(∂L/∂v)/dt ]δx dt
Le 1er terme du 2e membre est nul car δx(a)=δx(b)= 0 d'autre part l'égalité est vraie pour tous les chemins cad vraie pour quelque soit δx
donc
∂L/∂x - d(∂L/∂v)/dt = 0
ou encore
d(∂L/∂v)/dt = ∂L/∂x c'est l'équation de Lagrange.
Finalement une particule M ayant un lagrangien L son équation de mouvemnt est:

dt(∂vL) = ∂xL

L'intêret dans cette formulation, c'est qu'on voit, dans l'équation du mouvement, L le caractéristique de M, alors que dans 4)5)6) non

REMARQUE: la version vectorielle de dt(∂vL) = ∂xL est

dt(∂vL) = ∂xL
avec: si v(a,b,c)
v = (∂a,∂b,∂c)
Il faut maintenant retrouver 4)5)6). Voyons, l'expérience montre que, pour une particule libre (ne subie aucune force) le lagrangien vaut:
L=mv²/2
d'ou
p = ∂vL = ∂v(mv²/2) = mv
et
E=v.p-L = mv.v - mv²/2 = mv² - mv²/2 = mv²/2

Pour 6) on pourrait raisonner ainsi:
Une force f est caractérisée par un potentiel U(x,y,z,t) avec f=-gradU. Alors une particule M plongée dans un champs de potentiel U(x,y,z,t) son lagangien dans ce cas vaut:
L=mv²/2 - U(x,y,z,t) et l'équation de mouvement donne
dt(∂vL) = ∂xL
dtp = ∂x(mv²/2 - U) = -∂xU
dtp = -gradU
mdtv = f
mγ=f

Quelques commentaires:

1. Pour retouver l'équation de Newton, on a supposé que la force f dérive d'un potentiel U. Prèsque que toutes les forces de la nature dérive d'un potentiel il existe rarement des forces qui ne proviennent pas d'un potentiel, et ça ne nous intéresse pas ces forces c'est tout !!

2. La question se pose toute de suite est: comment trouve t-on le lagrangien d'un système ? eh bien, par expérience, par tatonement.
Principe: On met ce qui faut pour avoir ce qu'on veut !!!




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DMJ: 19/07/2018











Principes

Newton a postulé 3 principes qui sont à la base de la mécanique classique
Principe 1: L’existance des référentiels d’inertie (galiléen)
Principe 2: Action/réaction: Tout corps en contact produit des forces action/réaction (les forces opposées)
Principe 3: La cause de mouvement c’est la variation des vitesses: f = m γ


Principe la moindre action :

Tout coprs (ou système) possède une action S, pour passer d’un état à l’autre il dépend le moindre possible de sa patrimoine δS = 0


Principe des symétries:

1. L’espace est homogène: pas de position privilégée
2. L’espace est isotop: pas de direction privilégée
3. Le temps est uniforme: s’écoule de façon uniforme


Principe de la Relativité d'Einstein:

1. Les lois sont les même dans tout référentiel galiléen
2. La vitesse de la lumière est la même dans tout référentiel galiléen


Référentiel galiléen:

Un référentiel R est galiléen si:
Une particule libre (n'est soumise à aucune interaction) a une vitesse (par rapport à R) constante.